La théorie de la couleur

La théorie de la couleur

QU’EST-CE QUE LA COULEUR ?

La couleur est un mot qui doit être correctement définit. Le vocabulaire à notre disposition pour décrire une couleur est intrinsèquement imprécis car subjectif, d'où l'importance de normaliser le domaine afin de tomber d'accord sur ce dont on parle. Avant tout, la perception qu'un individu a d'une couleur dépend de la source lumineuse, de l'objet en question et de l'observateur lui-même.

Une solution connue pour s'affranchir de la dépendance de cette subjectivité est le principe de nuancier, permettant de poser un cadre de référence pour un certain nombre de couleurs sélectionnées dans des conditions précises.

Évidemment, toutes les nuances de couleurs perceptibles par l'œil humain ne sont pas reproductibles sur un nuancier, aussi de nombreux nuanciers existent selon les besoins.

·         Le système additif : Les couleurs primaires (RVB ou RGB) sont le bleu, le rouge et le vert, correspondant aux 3 cônes de l'œil. En mélangeant les couleurs primaires, on retrouve des couleurs secondaires et en les additionnant, on obtient du blanc. Le noir est défini comme l'absence de lumière. C'est de cette manière que fonctionne la lumière perçue par notre œil, il s'agit d'une sensibilité aux ondes électromagnétiques allant de 400 à 800m de longueur d'onde. Cette sensibilité est possible grâce aux trois types de cônes présents dans l'œil humain. Il est important de noter qu'un mélange de couleurs par ce système possède une intensité plus importante que les couleurs primaires qui sont mélangées pour obtenir ce mélange. En effet, les ondes électromagnétiques se superposent pour former une nouvelle couleur et gagnent donc en intensité par la même occasion.

C'est ce système qui est utilisé sur les télévisions : on retrouve des cases microscopiques composées de 3 pixels, chacun pouvant être allumé ou éteint, correspondant à une des trois couleurs primaires. Ainsi, pour voir du jaune à l'écran, l'œil regarde en fait des cases composées d'un pixel vert allumé, d'un pixel rouge allumé, et d'un pixel bleu éteint.

·         Le système Soustractif ou Couleurs objet : Les couleurs primaires sont le cyan, le magenta et le jaune. En mélangeant ces couleurs primaires, on obtient des couleurs secondaires. En mélangeant les couleurs primaires, on tend vers l'obtention du noir. En imprimerie on utilise ce système dit Soustractif, et on ajoute souvent un quatrième primaire qui est le Noir optique (quadrichromie CMJN), car on ne peut jamais vraiment obtenir de noir optique à partir des CMJ.

Il s'agit du système utilisé en peinture. Le principe est de déposer sur une base blanche des « filtres » plus ou moins opaques ne laissant passer qu'une seule couleur. Ainsi « peindre en bleu sur une feuille blanche », c'est en fait « déposer un filtre absorbant toutes les couleurs sauf le bleu qui est donc le seul à être réfléchi, d'où la couleur bleue ». C'est pour cela que la somme de trop de filtres tend vers un noir optique : on superpose de plus en plus de filtres et l'intensité lumineuse résultante est donc de plus en plus faible, se traduisant pas le noir.

Ces systèmes additifs et soustractifs sont donc importants pour comprendre comment les couleurs sont «émises» ou plutôt « réfléchies » par les différents objets du quotidien. Ensuite, il est important de comprendre les nombreux paramètres pouvant influencer notre perception des couleurs, comme l'aspect de surface de l'objet (brillant, mat), les couleurs environnantes, la clarté du milieu ambiant, etc...

 

Intéressons-nous en particulier à la topographie de surface d'un objet. Celle-ci va lui conférer ce que l'on appelle un «aspect » : brillant, satin ou mat. Cette caractéristique dépend surtout de l'état de rugosité du matériau, ce qui déterminera également les différentes visions que l'on peut avoir de cet objet selon l'angle sous lequel on le regarde.

 

Un objet lisse aura tendance à refléter les mêmes radiations incidentes et parallèles sous un même angle, en vertu des lois de Descartes, et donc apparaîtra plus brillant, en en particulier sous un angle de vue précis. Au contraire, un objet rugueux avec une topographie en surface aura plutôt un aspect mat : les radiations incidentes sont réfléchies dans une multitude de sens différents car sont réfléchies sur des surface dont les normales ne sont pas les mêmes (creux, bosses, intermédiaires, etc...).

Finalement, ce que l'on appelle « une couleur » est une notion relative, elle dépend

  • De l'objet observé (topographie de surface, spectre d'absorption de certaines longueurs d'ondes),
  • De la source lumineuse qui éclaire l'objet en question (Un diagramme spectral précis, correspondant à une lumière naturelle ou artificielle : une lampe LED, lampe à incandescence, une lumière du jour par ciel gris, pour une saison donnée, ...),
  •  De l'observateur (angle sous lequel on regarde l'objet en question) Ainsi lorsque l'on parlera d'une couleur, il faudra nécessairement et explicitement donner les paramètres de ces trois facteurs pour lesquels cette couleur est observée.

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